Sylvie Le Cossec est » fille DES » : elle a été exposée in utero au Distilbène.
En septembre, son fils Julien, » petit-fils DES « , polyhandicapé, a eu 18 ans.
18 ans qu’elle et son époux se battent aux côtés de Julien pour lui offrir la vie la plus belle possible, malgré son état de santé. Leur fils souffre d’un handicap à 80%, avec des atteintes motrices, mentales et visuelles. C’est un enfant de 2 ans dans le corps d’un jeune adulte.
7 ans qu’avec son époux, elle demande au laboratoire UCB Pharma, par le biais de la Justice, de reconnaître ses erreurs : le Distilbène. Ils ont eu à vivre deux expertises, deux procès… et ce n’est pas terminé.
La Cour d’Appel de Versailles, par arrêt du 26 mai dernier, a confirmé la responsabilité du laboratoire UCB Pharma pour les anomalies utérines dont Sylvie est porteuse, en tant que » fille DES » et, surtout, a validé le principe du complément d’expertise de leur fils, 3ème génération de leur famille touchée par le Distilbène.
La procédure a donc pu se poursuivre : l’audience pour son fils Julien, contre UCB Pharma et son assureur LA ZURICH, s’est tenue le jeudi 30 juin à 15h, au Tribunal de Grande Instance de Nanterre.
Le délibéré sera rendu le 29 septembre 2016.
L’association Réseau D.E.S. France, solidaire du combat de Sylvie et de sa famille, dénonce une nouvelle fois l’attitude d’UCB Pharma, firme multinationale, dont la stratégie de recours juridiques systématiques, épuise les victimes qui présentent leur dossier à la justice, psychologiquement et financièrement. Il serait grand temps que les victimes d’effets indésirables graves de médicaments, aient d’autres moyens de recours que des procédures sans fin.PS : vous pouvez retrouver la page Facebook dédiée au livre de Sylvie Le Cossec : Distilbène, mon fils n’aura jamais son Bac.