Après 7 ans de combat judiciaire épuisant et une audience particulièrement éprouvante en juin dernier, ce 29 septembre, le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Nanterre a reconnu UCB Pharma responsable de l’état de santé de Julien, « petit-fils Distilbène ».
Sylvie Le Cossec est « fille Distilbène ». Le déroulement de sa grossesse et son accouchement prématuré avaient bien été mis en lien, par le TGI de Nanterre puis par la Cour d’Appel de Versailles, avec son exposition in utero au DES.
Aujourd’hui, le TGI de Nanterre, sur la base d’une expertise complémentaire du dossier médical de son fils, a indiqué que le polyhandicap dont souffre Julien est bien la conséquence de sa naissance prématurée.
Nous nous réjouissons de tout coeur de cette victoire mais surtout nous espérons que le combat judiciaire de cette famille pourra s’arrêter là.
En effet, depuis 1991, année de sa première assignation dans un dossier Distilbène, UCB Pharma, firme multinationale, utilise une stratégie de recours juridiques systématiques, qui épuise, psychologiquement et financièrement, les victimes qui présentent leur dossier à la justice.
Les « familles Distilbène » sont éprouvées au quotidien, particulièrement lorsqu’elles sont confrontées au handicap d’un enfant : l’énergie nécessaire au combat judiciaire est une véritable double peine.
Aussi nous espérons que le laboratoire UCB Pharma et son assureur La Zurich auront enfin la décence de ne pas se pourvoir appel.