Pour les 30 ans de l’Association, nous souhaitons donner aussi la parole à un champ plus élargi de victimes du DES : les proches.
Pour vous donner envie de vous lancer, vous aussi, si des freins étaient à lever sur ce sujet sensible, je vous livre mon expérience toute fraîche :
Ça y est ! J’ai réussi !
J’ai obtenu les témoignages de tous : mon fils, mes parents, mes frères et sœurs, mon mari.
À la question «Quel est ton lien avec le Distilbène ?», ils ont répondu, chacun à leur façon :
Dès le lendemain… ou au bout de longues semaines. Spontanément… ou après quelques relances insistantes de ma part.
En France, en Europe, et même à l’autre bout du monde. De façon très longue… ou très brève.
Avec un discours très factuel… ou très émotionnel. Souvent appréhendant mon regard sur leur réponse. Quelquefois se pliant à un deuxième enregistrement. Sur WhatsApp, sur téléphone, sur ordinateur… et même en vidéo.
Mais toujours touchants, pour moi, ces mots sont des cadeaux.
J’ai pris connaissance d’une anecdote, mot d’enfant qui m’a bien fait rigoler… mais aussi d’une dispute sur le sujet, qui m’était inconnue.
Car, oui, le Distilbène a impacté tout le monde, le sujet peu souvent abordé en famille : délicat, sensible, peur de blesser. Sans être tabou pour moi, il semble être encore plus difficile pour certains de mes proches. Ces retours m’en ont fait prendre conscience.
Le silence est délétère. Ce podcast peut libérer la parole, permettre à chacun de s’exprimer sur la souffrance que le DES a pu engendrer, sans forcément être impacté dans son corps.
Nous avons conscience, à l’Association, que le sujet remue, qu’il est douloureux. Mais la dimension collective de ce projet permet d’en multiplier les effets bénéfiques, de s’écouter, et aussi de mieux se comprendre, avec toutes nos différences.
Reliées les unes aux autres, nos voix vont former ce podcast… qui pourra alors être partagé… et apporter, on le souhaite, du plaisir… à tous !
Je vous espère bientôt parmi les participants à ce beau projet.
Myriam